Si vous trouvez que certains documents sur notre site touchent les droits d'auteur contactez nous S.V.P!

dimanche 19 octobre 2014

COMPTABILITE GENERALE

DAHK ENSAK     06:48     0



COUR ENSA 

 

COMPTABILITE GENERALE


INTRODUCTION DE LA COMPTABILITE GENERALE

I-             DEFINITION DE LA COMPTABILITE GENERALE.

La comptabilité générale est une branche de la science économique, branche qui s’occupe de la collecte, traitement et de l’analyse des données chiffrées au sein de l’entreprise. Elle permet de décrire toute l’activité de l’entreprise au cours d’une période annuelle appelée exercice comptable.
C’est une technique qui permet d’enregistrer dans des comptes les différents flux de l’entreprise afin de déterminer le résultat de l’entreprise (bénéfice ou perte) et de présenter la situation patrimoniale de l’entreprise.     

II-           OBJET DE LA COMPTABILITE GENERALE

La comptabilité générale est une technique micro-économique qui s’attache à enregistrer de façon chronologique toutes les opérations effectuées par l’entreprise dans un document comptable appelé le JOURNAL. En outre, elle est destinée à jouer un triple rôle.
-         La comptabilité générale est un instrument de gestion

Elle est considérée comme un tableau de bord à la disposition de l’entrepreneur pour bien comprendre son fonctionnement pour pouvoir prendre des décisions.

-         La comptabilité générale est un outil d’information

En effet tous les partenaires de l’entreprise tels que les clients, les fournisseurs, les banquiers, les assurances, l’Etat… etc. trouvent en comptabilité une source d’information irremplaçable. Elle leur permet de s’informer sur la situation financière de l’entreprise et ses résultats.
Cette information financière est donnée principalement par deux documents e synthèse :
Le bilan, il décrit le patrimoine de l’entreprise à une date donnée.
Le compte résultat qui renseigne sur le montant des profits et des pertes
     
-         La comptabilité générale est un moyen de preuve
Elle peut éventuellement être utilisée pour prouver l’innocence de l’entreprise ou sa culpabilité dans un conflit avec un des partenaires.  Par exemple l’entreprise peut faire recours à sa comptabilité pour justifier q’elle a rempli ses obligations fiscales. 

III-          LOUS SOUS SYSTEMES COMPTABLES

La comptabilité, au sens de comptabilité d’entreprise, est une technique de traitement et d’interprétation des signes exprimés dans un langage quantitatif normalisé, c’est à dire commun à toutes les formes d’organisation de la production des biens et services.
Le rôle de la comptabilité consiste à traduire le plus fidèlement possible l’activité de l’entreprise, afin d’en exprimer l’évolution et de permettre le contrôle du processus de transformation engendré par l’activité de l’entreprise.
En vue d’assurer ce rôle, le système d’organisation de la comptabilité d’entreprise en conformité avec le plan comptable est établi d’une part ; en fonction de la nature et de la taille
De l’unité d’exploitation et d’autre part en fonction des buts recherchés à travers les trois Sous–systèmes comptables fondamentaux.





Chaque sous-système comptable renvoie à un champ spécifique de l’activité de l’entreprise.
Les trois sous-systèmes comptables fondamentaux :
-         la comptabilité budgétaire ;
-         la comptabilité analytique ;
-         la comptabilité générale.

-          la comptabilité budgétaire :

La comptabilité budgétaire est une forme prévisionnelle de comptabilité consistant à organiser et à chiffrer les prévisions effectuées par les différents centres de responsabilités à partir d’objectifs déterminés.
L’ensemble des prévisions regroupées et coordonnées au niveau de l’entreprise permet d’établir les différents budgets et le budget général.
La comptabilité budgétaire est élaborée sur la base de la partie simple et constitue un moyen combinant à la fois la démarche prévisionnelle et la démarche de contrôle.

-          La comptabilité analytique :

Cette forme de comptabilité a essentiellement une portée explicative des coûts induits par centre de responsabilité opérant par secteur d’activité, par produit ou par marché.
C’est la comptabilité du passé/présent .Elle enregistre les flux internes et décrit le processus
De transformation des biens et services depuis leur entrée jusqu’à leur sortie de l’entreprise.
Il est à remarquer que les comptabilités budgétaires et analytiques sont étroitement liées, en particulier lorsqu’il s’agit d’analyser les écarts entre les prévisions et les réalisations.
A la différence de la comptabilité générale, ces deux formes de comptabilité sont facultatives et ont une portée strictement interne à l’entreprise.

-         La comptabilité générale :

D’utilisation dépassant largement le cadre de l’entreprise, la comptabilité générale est à la fois un outil de gestion irremplaçable et un moyen de communication externe destiné à un très large éventail de ses partenaires.
La comptabilité générale a pour objet essentiel de permettre à l’entreprise :
                - de constater ses charges et ses produits par nature, c’est à dire par flux de consommation et de production ;
                - de faire apparaître les résultats d’une période, c’est à dire les variations du patrimoine résultant de l’activité de l’entreprise ;
                - de faire le point, périodiquement, de la situation des biens et des dettes de l’entreprise, c’est à dire d’indiquer le chiffre de la situation du patrimoine.


A cet effet la comptabilité générale permet à l’entreprise d’enregistrer dans un langage normalisé l’ensemble des opérations d’exploitation courante d’investissement, de financement, de répartition et d’inventaire.

IV Le droit comptable.

Le droit comptable représente les règles à implication comptables et financières relatives à la tenue des comptes et à la présentation des documents annuels. Le droit comptable s’est progressivement formé grâce aux textes juridiques, lois, décrets, arrêtés, élaborés selon les besoins des commerçants, des sociétés, et de la collectivité. Cependant il trouve également sa source dans la jurisprudence et la doctrine comptable.

-         Evolution du droit comptable

Le droit comptable a toujours cherché à répondre aux besoins de son utilisateur par l’ordonnance de Colbert en 1673. Le droit comptable est devenu un moyen de preuve entre commerçants, ce qui nécessitait des règles de forme. Aujourd’hui, au-delà de ce moyen de preuve, la comptabilité est devenue un moyen d’information destiné aux associés, salariés, épargnants etc…
La réglementation de la comptabilité s’est avérée nécessaire car jusqu’à présent il n’existait que des éléments de droit social et fiscal et aucun élément de droit comptable. La recherche de méthodes communes date de 1934 par l’établissement du 1er plan comptable en Allemagne et de la création en France en 1947. Il a été à l’origine d’un véritable droit de la comptabilité.
La jurisprudence et la doctrine ont fait évoluer le droit comptable et ont été à l’origine de l’élaboration des premières lois comptables intégrées dans le code de commerce par la loi du 30 avril 1982.
Enfin se sont mis progressivement mis en place des organises chargés de faire évoluer le droit comptable (ordre des experts comptables, COB…..).
Au Maroc conscients de la nécessité d’une remise à niveau du système d’information comptable des entreprises par rapport aux pratiques de l’époque, la comptabilité générale marocaine se basait, avant 1992, sur le les plans comptables français de 1947 et 1982. Après 1992, les pouvoirs publics ont promulgué la loi comptable du 25 Décembre 1992 qui a institué le C.G.N.C.
A partir de l’année 1994 toutes les entreprises marocaines sont obligées de tenir leur comptabilité sur la base du plan comptable marocain.
Le plan comptable est une liste presque exhaustive de tous les comptes dont les entreprises auront besoin afin de décrire leurs activités.




V. LA NOTION DE FLUX ECONOMIQUES.

-         Définition
Un flux est un mouvement d’un bien réel, quasi-réel, monétaire ou financier d’un point de départ qui est l’unité économique d’origine vers un point d’arrivée qui est l’unité économique destinataire.
  
-         Les différentes catégories de flux
Exp 1 : achat de marchandises contre espèces 1000 dh

                                            Flux réel
                        -----------------------------------------------
ENTREPRISE                                                                      FOURNISSEUR
                        -----------------------------------------------
                                          Flux monétaire

On peut constaté que cette opération d’achat se traduit par un double flux. Un premier flux réel reflétant le mouvement des marchandises du fournisseur à la destination de l’entreprise. Un deuxième flux monétaire au sens opposé décrivant le mouvement de la monnaie vers le fournisseur.

Exp 2 : règlement des salaires par chèque bancaire pour 5000 dh

                                            Flux quasi-réel
                        -----------------------------------------------
ENTREPRISE                                                                      PERSONNEL
                        -----------------------------------------------
                                          Flux monétaire (chèque)

Exp 3 : l’entreprise a contracté un emprunt bancaire pour 10.000 dh

                                  Flux monétaire (monnaie)
                        -----------------------------------------------
ENTREPRISE                                                                      BANQUE
                        -----------------------------------------------
                                    Flux financier (dette)

Exp 4 : achat de marchandise à crédit pour 500 dh

                                   Flux réel (marchandise)
                        -----------------------------------------------
ENTREPRISE                                                                      FOURNISSEUR
                        -----------------------------------------------
                                   Flux financier (dette)

VI. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE L’ENTREPRISE

L’enregistrement comptable des opérations s’effectue en terme d’emplois et ressources.
-         Les ressources :
On entend par ressource le moyen qui a permis la réalisation de l’opération.
-         Les emplois
Par emploi, on désigne l’utilisation qui a été faite de ce moyen. Par conséquent, comptabiliser une opération revient à préciser le moyen de l’opération, c'est-à-dire la ressource et à montrer comment cette ressource a-t-elle été utilisée, c'est-à-dire l’emploi.       Exp 1
Pour l’ensemble des opérations, l’égalité entre la somme des emplois et la somme des ressources est vérifiée. En outre, cette égalité traduit tout simplement le principe selon lequel « toute ressource est employée » 

VII. LA NOTION DE COMPTE  ET LE COMPTE SCHEMATIQUE

-         Définition
Chaque opération de l'entreprise modifie le bilan et/ou le compte de résultat. Dans la pratique, le commerçant qui effectue de nombreuses opérations ne peut après chacune d'elle établir un bilan et le CPC associé. Ces deux documents sont établis une fois par an pour la plupart des entreprises.
Comment faire pour suivre les modifications apportées par les opérations quotidiennes réalisées par l’entreprise ?
En cours d'exercice les variations (augmentations ou diminutions) des différents éléments du bilan et du CPC sont portées sur des supports appelés : Compte.
Dans les entreprises certains postes de bilan doivent être connus en permanence notamment les postes client, fournisseur, banque, caisse, vente / achat de marchandise et stocks
Pour ces raisons, les opérations de l’entreprise sont enregistrées dans un tableau à double colonne appelé compte. Par convention dans le langage comptable, le coté gauche s’appelle DEBIT et le coté droit s’appelle CREDIT.

-         Présentation  des comptes

Compte N°………….                     Libellé :…………………………
Dates
libellés
Mouvements
soldes
Débit
Crédit
Débiteur
Créditeur












Compte N° : …………  intitulé : ………………………………….

Date
Libellés
Débit

Dates
Libellés
Crédit












Schématiquement le compte peut être présenté comme suit :

-         Terminologie
Débiter un compte c’est porter une somme à son débit
Créditer un compte, c’est inscrire une somme à son crédit
Solde d’un compte = total débit – total crédit
Si total débit > total crédit : solde débiteur
Si total crédit > total débit : solde créditeur
Si total crédit = total débit Compte soldé
Une imputation = inscription d’une somme dans un compte
Arrêter un compte = faire paraître son solde à une date donnée

-         Le jeu des comptes et le principe de la partie double

 L’enregistrement des opérations de l’entreprise dans des comptes se traduit par une double écriture. Une première écriture affecte les emplois des comptes c'est-à-dire leurs débits. La deuxième écriture est imputée aux ressources des comptes c'est-à-dire à leurs crédits de sorte que le total des débits soit égal à celui  des crédits. En effet, c’est cette double écriture des opérations dans des comptes qui fonde le principe de la partie double. Le principe de la partie double signifie que la comptabilisation d’une opération se traduit par l’utilisation de types d’écritures : une première écriture affecte le débit d’un ou plusieurs comptes et une seconde écriture, imputée au crédit d’un ou plusieurs autres  comptes. Exp 



-         La classification des comptes du PCM

Il s’agit de numéroter les différents comptes du PCM selon un code décimal (allant de 0 à 9) pour faciliter leur classement et donc leur recherche dans les différentes catégories de comptes. C’est ainsi qu’on peut distinguer entre 10 grandes catégories de comptes appelées « classe » ou « masse ». Chaque masse étant divisée en rubriques qui sont subdivisées en postes. Les postes se décomposent en comptes principaux. Ces derniers sont dits comptes principaux dans la mesure où les entreprises sont obligées de les utiliser pour enregistrer leurs opérations quotidiennes.

-         Les comptes de situation
Il s’agit des comptes de cinq premières classes du PCM et qui forment le Bilan
Classe 1 : comptes de financement permanent
Classe 2 : comptes de l’actif immobilisé
Classe 3 : comptes d’actif circulant (hors trésorerie)
Classe 4 : comptes de passif circulant (hors trésorerie)
Classe 5 : comptes de trésorerie

-         Les comptes de gestion  
Ce sont des comptes qui enregistrent les produits et les charges de l’entreprise au cours de l’exercice comptable en vue de déterminer le résultat de son activité. Il s’agit notamment des classes suivantes :
Classe 6 : comptes de charges
Classe 7 : comptes de produits
Classe 8 : compte de résultats
Ces trois classes de gestion forment deux états de synthèse appelés : comptes produits et charges (CPC) et état des soldes de gestion (ESG).
 
-         Les autres comptes
Il s’agit notamment des comptes de la classe 9 utilisés en comptabilité analytique et des comptes de la classe 0 appelés comptes spéciaux.
Classe 9 : comptes analytiques
Classe 0 : comptes spéciaux.  












                     L’ETABLISSEMENT DES ETATS DE SYNTHESE
  

Bilan Comptable

I – Concepts

LE BILAN est un état de synthèse qui permet de décrire en terme d’emplois et ressources la situation patrimoniale de l’entreprise à une date donnée. Par patrimoine on entend tout  ce que l’entreprise peut posséder an tant que terrains, constructions, matériel, stocks, titres, créances, dettes, monnaie…etc.
Autrement dit, c'est une image du patrimoine de l'entreprise à un instant donné. Il sert à calculer le résultat et faire certaines analyses.
Exemple
L’équilibre financier, le bilan est demandé par le banquier avant qu'il ne prête de l'argent à l'entreprise, c'est une analyse qui est générée grâce aux analyses faites des résultats du bilan comptable.
Actif (Emplois des ressources)
Passif (Origines des ressources)
Ce qui est dans l’entreprise au moment « t »
Les ressources qui ont permis d’acquérir les actifs
1 – Actif immobilisé (fixe)
2 – Actif circulant (ex : stocks)
3 – Trésorerie de l’Actif
- Argent que possède l’entreprise et déposé à sa banque
1 – Financement permanent
- Capitaux propres : (Capital social, Réserves, Résultat)
- Dettes de financement (Dettes à long terme > 1 an)
2 – Passif circulant
- Dettes à moyen terme : dettes envers les fournisseurs, l’Etat, les organismes sociaux tel la CNSS
3 – Trésorerie du Passif
- Dettes à court terme (ex : découvert bancaire, facilité de caisse…)
A tout moment : Total actif = Total passif
II - Actif
1 - L'actif immobilisé :
Elle est composé de tous les biens et valeurs destinés à rester durablement (plus d’un an) dans l’entreprise à l’exception de ceux faisant partie du cycle d’exploitation tels que les stocks , les clients…etc.
C'est l'ensemble des investissements qu'a fait l'entreprise, et sont classés en quatre types :
-       Immobilisation en non valeur : (actif fictif) Frais de constitution de l'entreprise (droits de timbre, taxes, études divers liées à la création de l'entreprise, frais de prospection). Ces frais sont amortis rapidement en 2 ou 3 ans.
-       Immobilisations incorporelles : Exemple du Fonds de commerce. C'est la valeur que prend un local commercial du fait d'éléments comme son emplacement, sa clientèle, ... Brevet. Immobilisations en recherche et développement.
-       Immobilisations corporelles : Biens dont l'entreprise est propriétaire. (Terrains, construction, matériels et outillage, matériels de transport, mobilier, matériel de bureau). Ces biens ne sont pas destinés à être vendus mais â être utilisés comme moyen d'exploitation d'une manière durable.
-       Immobilisations financières :
§ Placements faits par l'entreprise à long terme pour lui rapporter de l'argent.
§ Placements sous forme de prêts que fait l'entreprise à des tiers.
Exemple
Ø  Achat d'obligation : C'est un titre représentant une partie d'un emprunt à long terme émis par une entreprise. L'entreprise qui émet l'emprunt obligation va le diviser en x obligations, les gens qui sont dans le public et donc extérieur à l'entreprise peuvent acheter ces obligations ce qui est équivaut pour eux à prêter de l'argent à l'entreprise. Si l'emprunt est sur 3 ans, la personne qui a acheté l'obligation va récupérer son argent  à la fin des 3 ans en récupérant des intérêts annuels, le taux d'intérêt est en général élevé pour intéresser le public, pour l'entreprise qui émet ce sorte d'emprunt est un moyen de financement coûteux.
Ø  Prêts accordée par l'entreprise à des tiers ou à ses salariés à long terme.
Ø  Les titres qui donnent à l'entreprise un droit de propriété sur d'autres sociétés, le but de la 1ere entreprise étant de contrôler l'autre société. (Les actions que l'entreprise va acheter pour les garder à long terme).
2 - L'actif circulant :
C'est des éléments possédées par l'entreprise de manière temporaire car ils vont se transformer par la suite.
Ø  Les stocks : On distingue :
-          Les stocks en cours, éléments ou produits en cours de transformation à travers un processus de production.
-          Les produits intermédiaires, c'est ceux qui ont atteint un stade d'achèvement mais qui sont destinés à entrer dans une nouvelle phase de production.
-          Les produits résiduels, produits qu'on obtient lors du processus de production et qui ne sont pas utilisés par la suite.
-          Les produits finis, produits fabriqués par l'entreprise et destinés à la vente.
-          Les marchandises, biens achetés par l’entreprise pour être revendus tels quels. Matières et fournitures consommables.
Ø  Créances de l'actif circulant : Exemple : Sommes d'argent dues par les clients à l'entreprise.
Ø  Titres et valeurs de placement : Ils sont acquis en vue de la réalisation d'un gain à bref échéance en général à moins d'un an. (Actions et éventuellement des obligations, les bons de trésor).
3 - Trésorerie de l'actif :
C'est les fonds immédiatement disponibles en liquidité.

III - Passif

1 - Financement permanent :
a - Les capitaux propres :
Capital social : apports de ou des propriétaires, qu'ils mettent à la disposition de l'entreprise lors de sa création. Ces apports sont soit en argent (numéraire) ou en nature (terrains, locaux, marchandises...). Le montant du capital ne change pas dans le bilan sauf si on veut augmenter la taille de l'entreprise, alors là on augmente le capital (très rarement, on voit diminuer le capital social).
Action : On en trouve dans un type d'entreprise, celle qui est constituée sous forme de société (SA, SARL, SNC …) plusieurs associés, ce qui est important ce n'est pas l'identité de l'associé mais l'argent qu'il apporte. Seules les sociétés anonymes (SA) peuvent être cotées en bourse. Dans cette dernière, le capital social est divisé en actions, l'associé s'appelle un actionnaire c’est à dire qu'il possède des actions, ces dernières matérialisent l'apport en capital qu'il a fait.
Le montant de l'action (Montant du capital / Nombre d'actions) est décidé par les associés à la création. La valeur sur le marché de l'action peut changer pour les SA cotées en bourse. Quand la valeur augmente, il y a une demande forte pour l'action car l'entreprise est en bonne santé. Quand la valeur diminue, il y a une faible demande.
Il existe deux types d'actionnaires :
Ø  Principaux Actionnaires, c'est ceux qui possèdent une partie importante du capital, ils participent à la gestion ou et à la prises des décisions importantes, ce sont souvent les créateurs de l'entreprise ou des gens ou des institutions qui sont rentrées dans le capital après la création.
Ø  Petits porteurs, On les trouve dans les SA cotées en bourse, ce sont les individus ou entreprises qui ont achetés des actions dans l'entreprise afin d'avoir un gain rapidement en les revendant sur le marché boursier.
L'intérêt d'une S.A d'être cotées en bourse c'est de pouvoir bénéficier d'apports en capitaux de manière relativement simple en créant des nouvelles actions en les vendant au public.
Un actionnaire a un droit de regard sur la gestion de la société, ce droit se concrétise  lors des réunions des actionnaires  pour le vote afin de participer à la prise de décisions. Aussi il a un droit d'information et le droit de recevoir le revenu de l'action (dividende)
Les réserves : Les ressources qui sont laissées dans l'entreprise à partir du bénéfice en vertu soit de la décision de l'Assemblée Générale des Associés (conformément à la loi), on parle alors de réserve légale ou soit des statuts de l'entreprise (le règlement interne des entreprises), on parle alors de réserve statutaire.
Le résultat : peut être bénéfice ou perte. Si bénéfice, l'entreprise doit payer un impôt sur son bénéfice, au Maroc c'est l'IS (impôt sur la société) 35% du bénéfice net.
B - Les capitaux propres assimilés : Exemple : - subventions (donnée par l'état pour aider certaines entreprises - Provision réglementaires ...
C - Dettes de financement :  elles sont supérieures à un an, (emprunt obligataire, ... ) en général sont auprès des banques.
2 - Le passif circulant : On a principalement un poste qui s'appelle les dettes du passif circulant, dettes qui doivent être remboursées à brève échéance, en général sans grand intérêt. (fournisseurs, CNSS, État, …)
3 - La trésorerie du passif : Ce que doit l'entreprise rembourser à court terme. A titre d’exemple, le découvert bancaire.
Exemple
Mr X crée une entreprise le 1er Juillet N avec les éléments suivants :
-          Stock de marchandise  30.000 DH
-          Matériel de bureau 15.000 DH
-          Mobilier 8.000 DH
-          Fond de commerce 75.000 DH
-          Dépôt à la Caisse national de crédit agricole (CNCA) 17.000 DH
-          Emprunt à la banque 48.000 DH
-          Dépôt en caisse 4.000
-          Capital social 101.000 DH
T.A.F : Etablir le bilan au 1er Juillet N :
Actif
Passif
Actif immobilisé :
Immobilisations incorporelles : 75.000
Immobilisations corporelles : 1.500 + 8.000
Actif circulant :
Stock : 30.000
Trésorerie de l’Actif :
40.000 + 17.000
Financement permanent :
Capital social : 101.000
Dettes de financement : 48.000
Total de l’Actif : 149.000
Total du Passif : 149.000

Au 30 Juin N+1, le patrimoine de l'entreprise est le suivant :
-          Stock de marchandise 25.000
-          Matériel de bureau 17.000
-          Mobilier 11.000
-          Fond de commerce 75.000
-          Créance clients 19.000
-          Dettes fournisseurs 12.000
-          Dépôt à la CNCA 22.000
-          Emprunt à la Banque Populaire 40.000
-          Caisse 3.000
-          Impôts dus à l'état 2.500
-          Montant due à la CNSS 1.700
-          Capital inchangé 101.000
Le bilan au 30 Juin N+1 :
Actif
Passif
Actif immobilisé :
Immobilisations incorporelles : 75.000
Immobilisations corporelles : 17.000 + 11.000
Actif circulant :
Stock : 25.000
Créances : 19.000
Trésorerie de l’Actif :
22.000 + 3.000
Financement permanent :
Capital social : 101.000
Dettes de financement : 40.000
Résultat : 14.800
Total de l’Actif : 172.000
Total du Passif : 172.000

0 comments:

.

Page Facebook

Vidéos


Automatique-EP1

Automatique-EP2
Automatique-EP3
Powered byEMF

inscrivez-vous sur le site!

" });
© 2015 ::KlubEnsa
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...